Autres systèmes de sécurité : éclairage d’urgence, boutons d’alerte médicale, etc.
Lorsqu’il est question de sécurité à la maison ou au bureau, les gens pensent spontanément aux systèmes d’alarme en cas de feu et aux dispositifs antivol. Ils n’ont évidemment pas tort. Mais la sécurité résidentielle passe également par d’autres dispositifs, technologies et mesures dont il ne faut pas sous-estimer l’importance. Les systèmes de détection de fuites (gaz, eau, etc.), les systèmes d’éclairage d’urgence, les équipements d’extinction d’incendie (gicleurs, extincteurs, etc.), les caméras et les mécanismes d’alerte médicale, par exemple, sont des «armes» intelligentes qui peuvent être intégrées et adaptées à toutes les résidences.
Recevez gratuitement 3 soumissions pour l’achat ou l’entretien de votre système de sécurité
« * » indique les champs nécessaires
Autres équipements de protection résidentielle: des extincteurs aux clôtures
Les extincteurs
Les bons vieux extincteurs ont également progressé technologiquement; ils projettent des agents ou des substances d’extinction efficaces pour contrer les débuts d’incendie. Tout dépendant du type de feu, il est avisé d’utiliser un extincteur plutôt qu’un autre. Car il peut être d’abord requis de refroidir, d’étouffer, d’isoler ou de souffler les surfaces enflammées, calcinées. Aussi divers agents sont employés : eau, poudre, mousse, dioxyde de carbone (CO2). Idéalement, il faudrait avoir à sa disposition plusieurs petits extincteurs chargés d’un agent spécifique afin de mieux combattre les différents feux possibles. Ceux-ci sont classés en cinq catégories :
- A- les feux secs ou «braisants» (bois, papier, plastiques, tissus, etc.);
- B- les feux gras (hydrocarbures, solvants, peintures, goudrons, etc.);
- C- les feux gazeux (butane, méthane, propane, etc.);
- D- les feux de métaux (poudre de soudage, titane, limaille de fer, phosphore, etc.);
- E- les feux de graisses/huiles végétales ou animales.
Les catégories A, B et C sont communes et les plus faciles à combattre. L’extincteur à poudre est désigné pour ces types de feu, alors que l’extincteur à eau (seule) ne convient que pour la catégorie A. Si des additifs (tensioactifs) sont contenus dans l’eau, alors l’extinction d’un feu gras est possible. Quant à l’extincteur à mousse, c’est par refroidissement et étouffement qu’il vient à bout des petits feux de catégories A et B. L’extincteur au CO2 (comprimé et liquéfié) convient aux feux de catégorie B et C, mais pas du tout à ceux de catégorie A. Quant aux feux de métaux (D), dangereux et coriaces, il faudra laisser à des spécialistes la tâche de les éteindre.
L’éclairage d’urgence
Conformément aux exigences et normes du Code national du bâtiment (CNB), certaines zones des bâtiments publics, institutionnels, industriels ou commerciaux doivent être équipées de systèmes d’éclairage d’urgence. Dans les aires d’évacuation, les corridors communs, les sorties d’urgence et les escaliers, par exemple, des dispositifs doivent pouvoir demeurer en marche pendant au moins 30 minutes lors d’une panne d’électricité. Ces dispositifs prennent souvent la forme de phares montés sur un boîtier résistant (thermoplastique ou acier) ou intégrés à des enseignes standardisées (EXIT / SORTIE). L’éclairage d’urgence doit être certifié compte tenu des conditions extrêmes (eau, chaleur, fumée) dans lesquelles il peut être amené à fonctionner. Les homologations CSA C22.2 #141.15 et C860 et CSA C22.2 #141.15 sont notamment exigées. Des dispositifs courants sont les unités à batterie plomb/calcium. Ils sont composés d’un boîtier en acier étanche et isolé, et de deux phares à diodes électroluminescentes (36 W, 6V DC) d’une autonomie de 4 heures en mode autonome. Des petites unités compactes sont offertes aussi pour l’éclairage d’urgence à l’intérieur des maisons.
Les plans d’évacuation
Un plan d’évacuation en cas d’incendie est une mesure importante de sécurité, car il réduit les risques de panique et diminue les temps de sortie du bâtiment, que ce soit une maison, un immeuble à logements, un tour à bureaux ou un commerce. D’ailleurs, dans le cas des bâtiments résidentiels et commerciaux munis d’un système d’alarme, des affiches ont obligatoirement à être fixées au mur à plusieurs endroits stratégiques de l’immeuble. Ces affiches expliquent le plan d’évacuation (marche à suivre, numéro de téléphone des pompiers, emplacement des sorties d’urgence et des équipements de sécurité, etc.).
Élaborer un plan d’évacuation est aussi pertinent dans le cas d’une maison unifamiliale. Ce plan peut être mémorisé ou être imprimé et laissé à la vue de tous. Il s’agit de dessiner l’intérieur de la résidence à l’échelle (tous les étages) et d’indiquer les sorties possibles en fonction de la pièce. Un trajet principal est à préciser, de même que des trajets alternatifs vers l’extérieur. Un point de rendez-vous hors de la maison (jamais dans la cour arrière toutefois) est à déterminer afin de faire le décompte et de mieux informer les pompiers. Il est bon de mettre en pratique la procédure d’évacuation lors d’une simulation impliquant toute la famille, et ce au moins une fois par année.
La technologie pour contrôler les accès
Des systèmes d’identification / reconnaissance sont offerts aux entreprises, mais également aux propriétaires (secteur résidentiel). Ils font en sorte que seules les personnes autorisées à entrer chez vous peuvent le faire. Trois technologies sont disponibles : le contrôle biométrique, l’identification comportementale et les cartes de sécurité. Les lecteurs biométriques contrôlent les accès de votre maison (portes d’entrée, de garage, etc.) en reconnaissant les visages, les formes de la main, les voix ou les empreintes digitales. L’identification comportementale, pour sa part, se base sur une signature dynamique ou cinétique; le capteur peut analyser par exemple une gestuelle, un signe ou le rythme lors de l’entrée du code au clavier du système. De plus en plus courantes en remplacement des traditionnelles clefs, que les enfants égarent souvent, les cartes de sécurité sont quant à elles efficaces et pratiques. Tous ces lecteurs permettent de personnaliser le paramétrage du contrôle des accès.
Les clôtures de sécurité pour votre propriété
Une propriété clôturée complique généralement la tâche des voleurs. Or, il sera très difficile pour ces derniers d’accéder à votre résidence si une clôture électrique anti-intrusion est installée. Insensible aux intempéries et contrôlable à distance (mise sous ou hors tension), ce type de clôture est fortement dissuasif grâce à l’émission d’une décharge électrique pouvant atteindre 10 000 volts pendant 400 microsecondes. Un détecteur d’intrusion vous indique également où une tentative de franchissement a eu lieu.
En complément de l’électrification ou comme substitut, les clôtures à obstacles anti-escalade ont également fait leurs preuves. Elles sont vendues en sections avec les accessoires qui permettent de les fixer à la partie supérieure de murs, portails, toitures, terrasses, clôtures existantes, etc. Elles sont notamment composées de rangées de pointes métalliques (discrètes) ou de herses fixes (à l’aspect plus menaçant). La tige à herses peut aussi être rotative, ce qui empêche d’y prendre appui, pour une protection maximale.
Alerte médicale : le commutateur qui fait la différence
Pour les personnes âgées ou en perte d’autonomie, il existe des systèmes de télésurveillance en fonction 24 heures sur 24. Ils fonctionnent grâce à une console de communication bidirectionnelle et d’un commutateur intégré à un bracelet se portant au poignet. Résistant à l’eau, ce «bouton d’urgence» permet d’établir un lien vocal direct entre la personne et une centrale de télésurveillance. La portée de la console sans fil est de 1 000 pieds (330 m). Du personnel qualifié est à l’écoute et est en mesure, si demandé, d’accéder aux données médicales de la personne. Un membre de la famille ou quelqu’un d’autre sur une liste prédéfinie est aussitôt contacté également et, s’il n’y a pas de réponse, des intervenants peuvent être envoyés sur place dépendant de la gravité de la situation.
Beaucoup d’options, mais le choix d’un professionnel en sécurité s’impose
Plusieurs autres dispositifs et équipements existent qui permettent d’augmenter la sécurité des résidents et la protection de leur propriété. Pensons aux flashs déstabilisants et aux messages vocaux dissuasifs préenregistrés, aux détecteurs d’intrusion à champ magnétique pour portes et fenêtres, aux détecteurs de bris de vitre, aux détecteurs de mouvement, aux radars balayant l’espace où ils se trouvent, etc. Cela dit, toutes ces technologies ne doivent pas être installées par des amateurs. Il ne s’agit pas de gadgets, mais de systèmes complexes qui doivent être adaptés aux besoins et aux lieux.
Exigez des installateurs certifiés pour vos équipements de sécurité
Les fabricants, les vendeurs de technologies de sécurité et les entreprises d’installation de systèmes d’alarme / surveillance sont généralement des gens compétents. Il est important cependant de toujours faire affaire avec des installateurs certifiés. Ils sont certifiés au sens où ils ont reçu d’organismes indépendants des certifications et des permis spécifiques, par exemple ceux du BSP, de la RBQ, de la CANASA ou de la CCQ. Avec de tels installateurs, vous êtes certain d’être bien conseillé, de disposer d’un système de sécurité adéquat, du respect des normes et des règlements, de la solvabilité de l’entreprise et de l’honnêteté des techniciens travaillant chez vous.
Les habitudes futées : afficher sa protection et simuler sa présence
Les statistiques le montrent : il y a moins de cambriolages dans les maisons qui «sèment le doute» dans l’esprit des voleurs. Autrement dit, que vous ayez ou non de réels systèmes de sécurité, montrez des signes de leur présence. Ce peut être des autocollants dans les fenêtres sur lesquels on peut lire qu’un système d’alarme est installé; ce peut être des affiches disant que le bâtiment est sous surveillance optique, ou encore qu’un «chien méchant» monte la garde. Il existe également de fausses caméras à installer bien à la vue. Ces petits moyens de dissuasion peuvent être complétés par une autre astuce : faire croire que vous êtes à la maison alors que ce n’est pas le cas. Comment ? Par des dispositifs domotiques qui, par exemple, peuvent faire allumer et éteindre des luminaires dans des pièces différentes et de manière aléatoire et crédible. Ou encore, qui font croire que vous êtes en train de regarder la télé dans le noir. On parle alors de «simulateurs de télévision», lesquels projettent dans la pièce une luminosité variable et comparable à celle d’un téléviseur allumé, et ce par le biais de DEL (économiques).
Soumissions Protection : la solution pour obtenir des prix
Les firmes de sécurité faisant partie du réseau Soumissions Protection ont l’expérience et les compétences requises pour répondre à vos besoins de protection. Nous les avons choisies en raison de leur excellent dossier. Conseils, solutions, inspection, technologies, domotique, etc., tous nos partenaires s’y connaissent dans ces domaines. Ils pourront d’ailleurs vous faire parvenir très rapidement et tout à fait gratuitement une soumission de prix pour le système de sécurité qu’il vous faut. Qu’importe où vous habitez et travaillez, Montréal, Québec, Côte-Nord, Estrie, Laurentides, Saguenay…, vous serez pris au sérieux et bien conseillé. Faites les premiers pas et remplissez le formulaire ci-contre ou téléphonez-nous pour obtenir des soumissions.
Recevez gratuitement 3 soumissions pour l’achat ou l’entretien de votre système de sécurité
« * » indique les champs nécessaires